Élections/Yakoma:la réorganisation hypothétique des législatives annulées !

Alors que la campagne électorale devait démarrer le 28 mars pour se refermer le 26 avril 2024 à yakoma où les élections législatives ont été annulées;sur terrain, c’est le flou artistique qui augure les visages.

Annulés pour fraude, corruption, détention illégale des DEV,la CENI avait, dans son calendrier réaménagé, fixé les uns et les autres de la réorganisation des scrutins législatifs pour le 28 avril 2024, soit 48 heures après la propagande électorale à Yakoma, territoire à 200 Km de Gbadolite,chef-lieu du Nord-Ubangi.

En dépit des options levées pour réorganiser les élections annulées, aucun mouvement n’est observé à yakoma.

Personne n’a lancé sa campagne électorale, presque ;tous les candidats sont à Kinshasa à part les électeurs qui attendent la relance de la campagne où les prétendants candidats devront à nouveau vulgariser leurs projets de sociétés”, s’exclame le conseil territorial de la jeunesse/yakoma.

Déjà avec, cette allure, plusieurs esprits s’interrogent sur la tenue des scrutins législatifs annulés à la date fixée par la centrale électorale(28 avril 2024).

Nous exprimons notre inquiétude à plusieurs niveaux pour autant que les signaux forts ne sont pas toujours donnés en vue d’espérer à la réorganisation des élections à yakoma“, racontent les habitants interrogés par votre média.

Ces inquiétudes s’arrondissent autour de:

✓la CENI n’est pas active à yakoma; les trois points focaux affectés pour superviser les élections dans cette partie de la République Démocratique du Congo ne sont pas encore arrivés( Chef d’antenne a.i, logisticien a.i et l’informaticien a.i).Le tout porte à croire aux contraintes d’ordre financier, soulignent les avisés.

✓Aucun candidat n’ose communier avec les électeurs,la plupart d’eux ne sont pas sur le terrain, plus les rumeurs caractérisent ceux contactés à distance qui évoquent l’incertitude de voir la CENI réorganiser à l’échéance les élections qu’elle a annulées.

✓D’aucuns estiment que les anciens élus provinciaux et nationaux pourraient être rappelés pour siéger en attendant que la CENI ne réorganise les élections,se servant de cas à Rutshuru et Masisi où la cour avait autorisé aux élus nationaux de regagner l’hémicycle en attendant la stabilité dans cette partie troublée par les affres des guerres.

Notons que face à tous ces faits sus-évoqués, la situation reste confuse et c’est la timidité qui prend place à Yakoma;la société civile locale s’en plaint.

Ange Ndanyo