
L’association des professeurs de l’université de Kinshasa (APUKIN) s’est réunie ce mercredi 20 juillet 2022 lors de son assemblée générale extraordinaire afin d’examiner l’exécution des accords signés entre le Banc gouvernemental et le réseau des associations des professeurs des universités de la République démocratique du Congo (RAPUCO).
A l’issue de cette assemblée, l’APUKIN exige notamment la démission du ministre de l’enseignement supérieur et universitaire Muhindo Nzangi, la réservation exclusive du ministre de l’ESU au corps professoral de la RDC, le retrait inconditionnel de l’APUKIN de l’APECO et l’arrêt immédiat des activités académiques à dater de ce mercredi 20 juillet.
A travers le communiqué de presse n°004/2022, l’APUKIN renseigne que malgré les appels au changement d’attitude des parties prenantes par rapport à l’exécution de partenariat, le ministre de l’ESU continue de bloquer l’exécution entière et conforme du contrat notamment celui de la vente des véhicules des professeurs qui revêt de toute urgence, un caractère privé entre le comité exécutif de l’APUKIN, de l’APUPN et le concessionnaire.
L’association des professeurs indique par ailleurs que toutes les demandes formulées par son comité exécutif aux fins d’évaluer en profondeur, avec le ministre de tutelle, toutes les activités menées ainsi que les actes posés par les parties prenantes au contrat, sont, jusqu’à ce jour, restées lettre morte.
Aussi, ajoute l’APUKIN, toutes les promesses faites à la rencontre de Bibwa au mois d’avril dernier, notamment sur le paiement de la prime de recherche au mois de juillet, la mécanisation des nouveaux docteurs, la correction des grades et distribution des véhicules n’ont porté aucun effet.
De son côté, le comité de gestion de l’université de Kinshasa, à travers un communiqué de presse sorti ce jeudi 21 juillet 2022, dit apprendre d’une manière informelle les décisions prises par l’assemblée générale de l’APUKIN. Par ailleurs, il invite l’APUKIN à poursuivre le dialogue et les négociations avec le gouvernement afin de matérialiser leurs revendications.
Notons que malgré le fait que les professeurs aient pris ces différentes mesures, ils restent ouverts au dialogue et disent se retrouver tous les trois semaines pour l’évaluation.
Didier MONDO