Un acte éloquent ce dimanche après la messe sactionnant le forum de réconciliation entre les katangais initié par Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi. Kabila serra la main de Katumbi suivi d’un échange verbal.
Plusieurs personnalités politiques influents venant de plusieurs tendances mais ayant l’espace Katanga comme origine ont rehaussé de leur présence ce forum.
Malgré cette présence de plusieurs cadres politiques, Mgr Fulgence Muteba a déclaré lors de l’ouverture qu’il s’agit d’une démarche apolitique.
« Interpelés par la crise de cohabitation qui se vit dans notre province et des tensions sociales qui en résultent, notre démarche se veut fondamentalement apolitique », avait indiqué l’archevêque.
Des échanges, des sessions en groupe au centre pastoral de l’archevêché de Lubumbashi ou encore des activités récréatives et symboliques comme les matches de football au Stade du TP Mazembe ont été organisés durant le forum.
Les participants se sont insurgés contre le pillage systématique des minerais bruts du Katanga. Pour eux, il est temps que le peuple bénéficie d’immenses richesses que Dieu a dotées au sol et sous sol katangais.
Prônant la réconciliation à toute question, ils ont recommandé la création d’un cadre permanent de concertation de résolutions des conflits entre katangais, un conseil d’arbitrage et de conciliation, la création et la mise en place d’un cadre pour les questions de développement intégré et d’investissement du Katanga ainsi que la création d’un centre d’études katangais.
Par ailleurs, ils se sont résolus à ne plus répéter les erreurs du passé qui les ont distrait de leur noble mission d’édifier une société paisible. C’est ainsi, qu’ ils ont proposé la création dans tous les secteurs de la vie des espaces viables et promouvoir les initiatives concrètes de collaboration et de coopération entre les 4 provinces issues de découpage du Katanga en vue d’un épanouissement collectif et solidaire.
Quelles seront les retombées politiques de ce forum de réconciliation entre katangais ? L’avenir nous en dira plus.
Didier MONDO