Gbadolite : le remplacement d’un chef de quartier crée la psychose dans la population!

Le quartier Mowanda abritant l’aéroport international de Gbadolite est en proie à un conflit ethno-tribal sans précédent depuis la mort, l’année dernière de Marien Bwale  Gbalombe, Chef de ce quartier.

A l’origine de la mésentente, le remplacement de celui-ci par son adjoint tel décidé par le bourgmestre de la commune de Gbadolite. Certains témoignages recueillis renseignent que le défunt chef de quartier aurait même porté son choix sur son adjoint, Jules Sumba.

Cependant, depuis la sortie de l’arrêté confirmant celui-ci a ce poste par Baudoin Yenga Malembe, bourgmestre de la commune de Gbadolite, le torchon brûle entre deux groupes d’habitants du quartier. Les uns soutiennent le remplacement du titulaire par son adjoint, tandis que les autres veulent la nomination d’un autre chef de quartier que l’adjoint du défunt !

La goûté d’eau qui a débordé le vase, est le communiqué de presse du 4 mars dernier d’une fraction d’habitants appelant à une marche de protestation le jour suivant pour  dénoncer ” le vice de procédures dans la nomination du chef de quartier par les autorités de la place“. Ladite marche à été étouffée par les forces de l’ordre déployées à l’occasion.

Au cours de sa descente sur terrain ce dimanche 13 mars 2022, le maire de la ville Joseph Molegbe Samba, accompagné du bourgmestre de la commune de Gbadolite a échangé avec les deux parties engagées da ce conflit. Ce dernier a récolté les avis et considérations des uns et des autres avant de réitérer son soutien à l’arrêté du bourgmestre de la commune de Gbadolite désignant Jules Sumba au poste de chef de quartier Mowanda.

Tout en mettant en garde les fauteurs de troubles, le maire de la ville de Gbadolite affirme haut et fort que “Jules Sumba assurera l’intérim du chef de quartier jusqu’à l’organisation des élections locales”!

Joseph Molegbe a par ailleurs prôné la cohabitation pacifique entre les habitants du quartier et a annoncé la fin de la récréation avec le retour imminent du sous-commissariat de la Police Nationale Congolaise dans cette partie de la ville pour restaurer l’autorité de l’État.

Ange NDANYO