Tout porte à croire qu’on est pas sorti de l’auberge. L’opposition n’a pas pu marcher suite aux représailles de la police nationale congolaise qui a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants venus en grand nombre.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa a autorisé trois manifestations dans la ville avec des itinéraires respectifs. Il s’agit de celle de l’opposition, de la ligue des jeunes de l’UDPS et celle de l’ACP, parti politique du gouverneur. Seule celle de l’opposition a connu la répression.
L’opposition a débuté sa marche selon son itinéraire qui est contraire à celui imposé par l’autorité de la ville. C’est ainsi que les agents de la police sont déployés et usé les gaz lacrymogènes.
Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sessanga Moïse Katumbi présents à la marche ont vu leurs militants être arrêtés, d’autres blessés grièvement suite aux altercations avec la police nationale.
En effet, le gouverneur de la ville a sorti un communiqué accusant ainsi l’opposition du non respect des indications sécuritaires. Il signale par ailleurs qu’une plainte sera déposée dès ce lundi à charge des organisateurs de la marche pour faire valoir ce que de droit.
Cependant, l’opposition ne compte pas désarmer ; elle annonce une autre manifestation le jeudi prochain : un sit-in devant le siège de la CENI.
Mondo Gbado