L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le parti présidentiel traverse une période de crise de leadership depuis son avènement. Alors que son président ad intérim, Jean Marc Kabund venait d’être déchu, le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya ne fait plus l’unanimité de tous et est appelé à démissionner. C’est ce qui est à la base des tensions observées ce jeudi 17 novembre au siège du parti, à Limete 10è rue.
Machettes, bâtons en mains et des pneus brûlés, les combattants ont envahi le siège du parti tôt le matin en scandant avec une vive voix : « Kabuya, dégagez« .
Après les manifestations, Augustin Kabuya s’est rendu au siège du parti où il s’est exprimé devant le public trouvé sur place.
» (…) J’attends régulièrement les gens parler de Wakwenda, mais que ce dernier ait le courage de dire à ses sponsors ce que le chef de l’État lui avait dit hier à la cité de l’OIA« , a déclaré Kabuya.
Pour rappel, le 12 novembre dernier, le président de la convention démocratique du parti, l’équivalent du parlement interne, Victor Wakwenda avait annoncé la destitution de Augustin Kabuya. » (…) Je déclare vacant le poste du secrétaire général de l’UDPS« , avait-il déclaré.
Victor Wakwenda reproche à Kabuya d’avoir paralysé l’UDPS dont les disfonctionnements sont tels que même les courriers des structures internes du parti sont sans suite.
De son côté le secrétaire général de l’UDPS n’avait pas tardé à réagir.Il a organisé une réunion le dimanche 13 novembre, au cours de laquelle il a qualifié d’une » bêtise » et a promis de sanctionner à son tour Wakwenda.
Notons que le calme était revenu au siège du parti, situé à la 10e rue, dans la commune de Limete.
Didier MONDO