Les Mobutu : Nzanga, Giala, Yango, Malo et Zemanga, la descente aux enfers politiques !

Tout porte à croire que les dieux ont définitivement abandonné les Mobutu. Venu en pompe à l’invitation du Chef de l’État Félix Tshisekedi, pour le soutenir dans sa campagne présidentielle et faciliter le retour des restes du Maréchal Mobutu, Nzanga Mobutu, Giala Mobutu, Yango Mobutu et les deux petits fils Malo et Zemanga ont subi un échec cuisant aux élections générales qui viennent de se clôturer et dont les résultats provisoires sont attendus ce 31 Décembre. Tout en plebiscitant Félix Tshisekedi dans le 90% de vote, la population du Nord-Ubangi a sanctionné la fatrie des chatons issus du Léopard du Zaïre, le Maréchal Mobutu. Une population qui, cependant voue respect et connaissance à Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Waza Banga. 

Comment tout ceci a-t-il pu être possible ? Votre rédaction vous offre un condensé d’enquête psycho-sociologique et des faits qui ont émaillé leurs campagnes électorales dans le Nord-Ubangi, précisément dans le territoire de Mobayi-Mbongo qui comprend la mairie de Gbadolite.

En effet plusieurs habitants de Gbadolite interrogés par notre rédaction, se sont livrés à cœur ouvert préférant resté dans l’anonymat par crainte de représailles.

Arrogance et Condescendance

 » Il se comporte comme si tout lui était dû, comme si tout lui appartenait. Un vrai adolescent, fils à maman« , a lâché un habitant de Gbadolite à propos de Giala Mobutu et à un autre de renchérir :  » Ces enfants n’ont aucune considération et respect pour nous, jeunes et vieux. Ils veulent que nous les traitions avec révérence en souvenir des bienfaits du Maréchal Mobutu, alors qu’eux, ils nous regardent du haut« .

Cette arrogance s’est amplifiée d’avantage depuis que le président Félix Tshisekedi leur a tendu la main pour le retour des restes du Maréchal Mobutu en République démocratique du Congo et pour battre campagne en sa faveur, répétant et chantant à qui veut les entendre que le fils du sphinx leur a promis de faire d’eux des élus et de nomination à des postes de responsabilité dans la gestion de la chose publique.

Ce qui aurait énervé , à en croire plusieurs organisations de la société civile de Gbadolite et des ressortissants de la contrée, la population du Nord-Ubangi, infligeant un vote sanction à ces chatons, vendeurs d’illusion, écartant toute possibilité de tricherie.

 » Ça serait une déception pour nous à Gbadolite si le Chef de l’État confiait quoi que ce soit comme responsabilité au niveau de l’État aux gens que nous reprouvons depuis 2018« , a déclaré Michel Kota représentant des associations des jeunes de Gbadolite. Avant de poursuivre :  » d’ailleurs aucun d’entre eux, que ça soit Giala, Yango et Zemanga n’ont battu campagne pour le N°20. Nul part dans leurs déplacements, on les a entendu appeler la population à voter pour Fatshi. Même dans les différents affiches et supports de leurs campagnes, nul part l’on trouvait l’image du président Tshisekedi. Sauf sur une seule petite affiche de Giala. »

Pour ce faire, Gbadolite devant Félix Tshisekedi, avait présenté son leader. Une fourmi du Mouvement de Libération du Congo coiffée à la toque du grand Léopard et prince de Gbadolite : Dongo Yemo Mobutu ! C’est en lui que se reconnaît la population et elle lui a accordé son suffrage, en l’élisant à la députation nationale.

Des résultats qui poussent le sénateur Giala Mobutu vers la dépression. Il vient de passer 3 jours sans manger ni boire dans sa résidence à Gbadolite, sur le Boulevard Mobutu. C’est seulement le samedi qu’il a pu bouger.

Connus pour leur fourberie et propension à toujours vouloir manger à tous les râteliers, c’est sans surprise que les proches collaborateurs de Giala Mobutu ont été aperçus à Gbawu, dans la périphérie de Gbadolite, en train de demander à la population d’aller accueillir le candidat Moïse Katumbi. La population a déploré ce double jeu et promis de sanctionner dans les urnes.

Pour Stanislas Mando,  » si plusieurs années après le départ du Maréchal Mobutu, ses fils n’arrivent pas à relancer les activités économiques dans la province alors qu’ils possèdent tout, Fatshi devrait déjà se rendre compte, à l’évidence, de leur inutilité dans sa politique de développement pour notre province. »

Alphonse Singa Boyoko