Sanctions de l’UE : Huit nouvelles personnalités congolaises dans la liste!

Les mesures restrictives individuelles de l’Union européenne contre les personnalités Congolaises sont contenue dans son communiqué rendu public ce vendredi 8 décembre 2022. Des mesures basées sur une évaluation de la situation au niveau du pays.

Le Conseil de l’Union européenne a décidé de maintenir jusqu’au 12 décembre 2022 ces mesures restrictives existantes à huit personnalités de plus, ce qui fait un total de dix-sept figures.

La plupart d’entre eux sont responsables de commettre de graves violations des droits de l’homme et atteintes à ces droits, ainsi que d’entretenir le conflit armé en RDC. D’autres personnes ont été inscrites sur la liste pour des raisons d’incitation à la violence et d’instrumentalisation du conflit, en se livrant à l’exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles.

Parmi les nouvelles personnes sanctionnées figure Justin Bitakwira, ancien ministre congolais du Développement rural. Il est accusé d’inciter, de manière répétée, à la violence et encouragé la discrimination et l’hostilité à l’égard de la communauté Banyamulenge.

Le colonel de l’armée congolaise Joseph Nganzo Olikwa, pour avoir commandé les forces du 312e bataillon qui avaient perpétré des attaques contre des civils et commis de graves violations des droits de l’homme entre juin et décembre 2021. Le porte-parole du mouvement du M23, Willy Ngoma est sanctionné pour avoir contribué et planifié des actes constituant de graves violations des droits de l’homme ou atteintes à ces droits en RDC.

Le conseil de l’UE a également sanctionné l’homme d’affaires belge Alain Goetz, patron d’une société qui reçoit, achète, raffine et commercialise de l’or illicite provenant de mines en RDC contrôlées par des groupes armés.

Il sied de noter que cette décision s’inscrit dans le cadre d’une approche intégrée de l’UE visant à soutenir les efforts déployés par les autorités de la RDC pour instaurer une paix durable et stabiliser la partie est du pays.

Le Conseil continuera de suivre de près la situation dans le pays et pourrait envisager d’autres mesures restrictives en fonction de l’évolution de la situation, lit-on dans ledit communiqué.

Didier MONDO