Le conseiller spécial en charge de Securite du président de la République et l’homme clé du régime Tshisekedi a été interpelé chez lui ce samedi 5 février 2022 par les militaires de renseignements de la garnison de Kinshasa.
Des sources concordantes affirment que François Beya a été conduit “manu militari à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR)” où il subit actuellement un interrogatoire.
Rien n’a encore filtré sur cette interpellation spectaculaire en l’absence de son patron le Chef de l’État, Félix-Antoine TSHISEKEDI qui participe au 35e sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie.
Selon Jeune Afrique, dans son article intitulé “les raisons de l’audition à l’ANR de François Beya“, des soupçons pesaient déjà sur la loyauté du conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État.
Une disgrâce qui se fonde sur des soupçons de ses collègues du cabinet du chef de l’État “où certains lui reprochent sa proximité avec Joseph Kabila“. Comme l’un des signes avant coureurs, François Beya a été dépossédé de certaines de ses prérogatives au profit de l’administrateur général de l’ANR, Jean-Hervé Mbelu. Ce dernier a été chargé par le Chef de l’État de gérer les autorisations d’entrée ou de sortie du territoire des jets privés.
Est-ce la fin du patron de Conseil National de Sécurité (CNS), structure de la sûreté de la présidence que dirige François Beya au profit de Félix Tshisekedi?
Dossier à suivre
Emmanuel MOMOTOY