Réunis en Collectif des lauréats du cycle de graduat de l’ISP/Molegbe, les bénéficiaires de ces diplômes confisqués taclent leur comité de gestion. Celui-ci aurait conditionné leur retrait par un paiement de 100 milles Franc Congolais !
L’affaire remonte en Avril 2021 avec l’arrivée annoncée de plusieurs diplômes de graduat signés par le ministre de l’ESU, Thomas LUHAKA, pour le compte des lauréats des promotions de 2014 à 2019 de l’ISP/Molegbe.
Cependant, la remise de ce précieux sésame aux bénéficiaires fait sortir le calcul de Comité de Gestion de leur institution. 100 milles Franc Congolais est le « montant obligatoire et non négociable » à débourser par chaque lauréat pour tout retrait de diplôme.
« La seule explication qui nous a été fournie verbalement par Madame le Directeur Général est que l’ISP/Molegbe a eu à engager beaucoup de dépenses pour obtenir ces diplômes et que, par conséquent, tout celui qui voudrait entrer en possession de son diplôme doit payer ce montant obligatoire et non négociable » peut-on lire dans leur correspondance du 13 octobre 2021 adressée au Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire dont la copie nous est parvenue.
Le collectif des lauréats ne comprend pas cette justification rocambolesque de leur Directeur Général dans la mesure où tous affirment n’avoir aucune dette vis-à-vis de l’institution, y compris les frais d’entérinement/homologation des diplômes exigés par le Ministère de l’ESU à tout étudiant finaliste.
Tout en exigeant Ce dernier dénonce les menaces et intimidations dont ont fait l’objet certains de leurs camarades notamment ceux qui travaillent au sein même de l’administration de l’ISP/Molegbe. Ce collectif affirme en outre que la Directrice Générale aurait tenté une action judiciaire sans succès contre certains d’entre eux « les accusant d’être des meneurs des actions de revendications » au Commissariat de la Police Nationale Congolaise et à la Cour d’appel du Nord-Ubangi pour la même cause.
Toutes nos démarches auprès du Comité de gestion de l’ISP/Molegbe n’ont pas abouti.
Dossier à suivre.
Emmanuel MOMOTOY