Ce sont des communiqués démontrant les divergences qui entrent en danse à la veille de la 24e commémoration de la mort du feu Maréchal Mobutu. Les fils Mobutu évoquent le droit de succession, tandis que les Mobutistes parlent de la dimension d’homme d’État qu’était le Maréchal Mobutu.
Dans un communiqué signé conjointement par Ngombo Toku et Nzanga Mobutu, la succession Mobutu Sese Seko dit avoir constaté que ” certains individus comptent organiser une messe d’action des grâces à la Cathédrale Notre Dame du Congo le 07 septembre 2021, suivie d’un vin d’honneur ” , commémoration à laquelle elle n’est pas impliquée.
Les enfants du Maréchal disent interdire à personne d’honorer dignement la mémoire de leur père, mais s’opposent plutôt au fait que les organisateurs de cette commémoration sollicitent une contribution anticipative auprès des tierces personnes.
Par ailleurs, ils s’opposent fermement à toute initiative tendant à utiliser abusivement du nom et de l’image du Maréchal dans l’objectif d’obtenir un financement de quelque nature que ce soit.
Brandissant le droit de la succession représentée uniquement par Mama Bobi Ladawa et les enfants du Maréchal Mobutu, les fils Mobutu disent se réserver le droit de recourir à toute voie de droit.
Pendant ce temps, un autre communiqué signé par Antoinette Zemanga Yambaya de la Fondation Mobutu, rappelle les ” aspirations de tout est un peuple ” incarnées par le personnage Mobutu. Pour la fondation Mobutu, ” la renommée du Maréchal Mobutu Sese Seko ne peut en aucun cas être réduite à la dimension nucléaire de la famille biologique restreinte ” fin de citation.
La fondation Mobutu tient à organiser cette cérémonie commémorative à la cathédrale Notre-Dame du Congo et en appelle à la participation de la population congolaise en général et kinoise en particulier.
Notons que ces communiqués interviennent à quelques jours du 24e anniversaire du décès de celui qu’on appelait “Roi du Zaïre”, commémoré le 07 septembre de chaque année.
Didier Mondo