Les ténors de l’opposition congolaise se sont retrouvés vendredi 14 avril à Lubumbashi pour former un front commun selon les avis des uns, choisir un candidat unique à la prochaine présidentielle pour les autres.
Cependant, une déclaration commune a été faite à l’issue de la rencontre.
Plusieurs problèmes actuels du pays est à la base de ladite rencontre. Faisant un constat amer de la situation sécuritaire, économique, politique et sociale du pays, les opposants, dans une déclaration commune disent aménager aucun effort pour sauver la République dans son gouffre actuel.
Augustin Matata Ponyo, Delly Sessanga, Moïse Katumbi et Martin Fayulu déplorent l’insécurité sur le territoire national avec des tueries dans le Grand Kivu et l’Ituri qui s’étendent dans le Haut-Katanga, le Mai-Ndombe, le Kwilu, la partie Est de Kinshasa ainsi que la volonté de certains pays voisins de déstabiliser notre pays.
Par ailleurs, les opposants dénoncent la volonté libérée du pouvoir politique en place de violer constamment la constitution et les lois du pays ainsi que l’instrumentalisation des institutions en vue d’écarter les candidats déclarés ou non à l’élection présidentielle notamment par des propositions de lois discriminatoires, limiter leur déplacement à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, etc.
Cela étant, les quatre personnalités ont formulé quelques exigences, parmi lesquelles la désignation consensuelle des animateurs de la CENI, la révision de la loi électorale, le recomposition de la cour constitutionnelle, la présence des observateurs nationaux et internationaux pendant tout le processus électoral, etc.
Ainsi, dans l’objectif de faire aboutir leurs revendications qui, disent-ils, sont l’expression du peuple congolais, ils ont programmé une marche prévue le 13 mai prochain à Kinshasa. Une première action retenue en vue de faire exécuter leurs revendications.
Didier Mondo