Cher Daniel Sondo, Dani
Tu es arrivé dans ce monde un beau jour en 1979. C’était le 22 avril. Tu étais déjà le cadet dans une grande famille qui compte quatre filles, tes sœurs et frères pour qui tu étais un « second père ».
Lorsque tu avais 25 ans, tu as rencontré Clarisse Benge et vous êtes tombés amoureux l’un de l’autre. Après votre mariage, vous avez eu le bonheur d’avoir quatres magnifiques et adorables enfants dont deux filles et deux garçons avec votre co-épouse Blandine. Des enfants que tu adorait tant. Tu t’es même inscrit sur l’événement du 25 juin 2021 sur Facebook intitulé : » comment rendre ses enfants heureux« ?
C’est la question que beaucoup de parents se posent. Car, oui, mon frère et ami Dani, il n’y a pas d’école des parents. Certes, nous voulons toujours leur bonheur. C’est pourquoi on se documente, on écoute les autres, on recherche des nouvelles théories…
Tu as passé ta vie active à travailler à Gbadolite, ta ville où tu as grandi religieusement croyant au message du prophète William Marion Branham.
Je t’ai connu ici, dans cette ville mythique du Feu Maréchal Mobutu et notamment à la Radio Liberté. Habile de ton intelligence et de tes plumes, tu avais réussi à laisser ton empreinte de rédacteur en chef dans cette radio où toi et moi avions passé des moments inoubliables.
Les moments passés avec toi, à te regarder se battre pour tes frères, bref ta famille que tu aimais tant et pour qui tu pouvais tout à tout moment, à suivre tes conseils dans les activités électorales de 2005 à 2011, à affronter la vie en dépit de ses hauts et bas, font partie de mes meilleurs souvenirs d’amitie et fraternité avec toi. Ce que j’adorais le plus, c’est lorsque tu souriait. Un sourire qui nous soulageait et nous donnait l’espoir. J’aimais écouter ta voix, te voir en train de travailler sans perturbations à la tête d’ACG (Association des Anciens du Collège), association que tu as porté à cœur en dépit de nos divergences d’opinions.
Grâce à toi, j’ai appris tant. Grâce à toi, je sais affronter la vie et vivre avec et pour sa famille.
Il y a quelques jours (notamment le 02 septembre dernier), j’ai appris que tu t’étais éteint pendant ton sommeil à la suite d’une pénible maladie. Tu as simplement arrêté de respirer. A ce moment précis, ce n’est pas le lien fort qui nous unit qui s’est coupé, c’est mon temps pour te dire comment tu vas qui s’est écoulé, mon ami et frère.
Tu n’aurais pas voulu nous voir tristes. Le dernier voyage que nous avions effectué avec toi à Mbandaka en mars dernier ainsi que nos dernières conversations téléphoniques pendant que tu souffrais à Kinshasa en dit plus. Je sais que tu n’es pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Je te trouverai dans l’étoile brillante qui continuera à me guider. Je ne t’oublie pas, mon frère et ami ; tu resteras à jamais dans mon cœur Dani.
Que ton âme repose dans la félicité éternelle!
Emmanuel MOMOTOY