Que des jours sombres pour l’ancien Premier vice-président de l’Assemblée nationale. Jean Marc Kabund-a-Kabund voit sa sortie à l’étranger pour des raisons sanitaires bloquée !
Dans une correspondance adressée ce mercredi 16 février 2022 au Président de la chambre basse du Parlement, son ancien compère de l’Union Sacrée pour la Nation à l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund exhibe ses lamentations teintées de dénonciation de la violation de son droit de circuler librement.
L’ancien président de l’UDPS, habitué à souffler les chauds et les froids dans l’arène du pouvoir tshisekediste, note que cette restriction s’observe malgré la transmission de son rapport médical qui exige son évacuation vers la Grande Bretagne!
Jean Marc Kabund révèle par ailleurs que c’est depuis le 8 janvier qu’il attend cette autorisation, suite à sa maladie qui nécessite une intervention suite au traumatisme subi à son genou gauche.
“Il y a lieu de constater que ma requête est restée sans suite jusqu’ici. C’est pourquoi je voudrais relever que cette inaction continue à porter atteinte avant tout à mon droit de circuler librement, lequel est garanti par la Constitution de la République, en son article 30, alinéa 1er et renchéri par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale conformément à son article 104, alinéas 1, 2, 3”, dénonce-t-il dans cette correspondance.
Pour l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, le fait de ne l’avoir pas octroyé cette autorisation de sortie, s’apparente à une violation délibérée du Règlement intérieur de leur chambre, en son article 109.
“Le député national a droit à l’évacuation sanitaire pour lui-même, son conjoint et ses enfants à charge, accompagné d’un médecin et d’un garde malade, s’il échet”, a renchérit Jean Marc Kabund.
Il faut noter que Jean Marc Kabund, en dépit de sa démission fracassante sur les réseaux sociaux, est député national. Ce qu’il rappelle au Président de l’Assemblée nationale Mboso N’kodia. A cet effet, Jean Marc Kabund déclare qu’il ne saurait pas rester indéfiniment victime d’un “traitement discriminatoire à cause de votre refus de signer”, fin de citation.
Emmanuel MOMOTOY