Réduction du train de vie des institutions : Delly Sesanga propose 10 pistes de solution

L’honorable Delly Sesanga annonce 10 propositions vitales pour économiser plus ou moins 650 millions $ dans le trésor public de la République Démocratique du Congo.

L’ancien sociétaire de l’Union Sacrée et chef de file de l’Envol, l’a fait savoir dans un document rendu public, ce lundi 22 novembre 2021, dont une copie nous est parvenue. Delly Sesanga estime que ses 10 propositions pratiques, dans le cadre de la réduction du train de vie des institutions, pourraient aider l’État congolais à économiser jusqu’à 635 millions de dollars américains. Il s’agit de :

  1. La réduction à 250 membres de l’effectif du cabinet du président de la République qui pourrait rationaliser jusqu’à 100 millions $ ;
  2. La réduction de la taille du gouvernement à 35 membres, soit 25 ministres et 10 vice-ministres qui permettra de faire des économies de 45 millions $ ;
  3. La réduction du coût de fonctionnement de l’Assemblée nationale et du Sénat qui pourrait générer jusqu’à 130 millions $ ;
  4. La rationalisation des missions officielles en mettant fin au traffic des missions de la présidence, ministères et autres services publics de l’État afin d’économiser 50 millions $ ;
  5. L’abrogation des décrets portant sur les avantages et devoirs reconnus aux anciens premiers ministres et aux anciens membres du gouvernement ;
  6. La révision du régime des avantages accordés aux anciens présidents de la République et la limitation dans le temps des avantages accordés aux anciens chefs de corps ;
  7. La rationalisation du statut des membres des institutions d’appui à la démocratie, la dissolution du CNSA, la suppression de nombreux organismes administratifs rattachés à la présidence ;
  8. La suppression des féodalités fiscales instituées en rente de situation au profit des organismes inefficients et détournées de leur mission légale ( FONER, ARPTC, FPI, le go-pass etc..) ;
  9. La réduction de la taille de l’Assemblée nationale de 500 membres à entre 300 et 350 députés à partir de la 4ème législature. Cela permettra de faire des économies d’environ 22 millions $ et ;
  10. Le renforcement légal de la gestion budgétaire des provinces qui permettra de mettre fin à leur endettement désordonné, et donner lieu à une meilleure allocation des ressources publiques.

Reste à savoir si les institutions de la République visées reserveraient une suite favorable à cette démarche déjà soutenue par le Vice-président de l’Assemblée nationale, honorable Jean Marc Kabund, lors des débats sur le projet budgétaire exercice 2022.

Emmanuel MOMOTOY