RDC/IGF : Et Alingeti décida de fouiner dans le présent !

Longtemps dans la chasse aux sorcières contre les dignitaires du régime Kabila, le très célèbre Inspecteur Général des Finances, Jules Alingeti essaie ses premiers pas dans le présent.

Le premier coup n’est pas le moindre. Un gros coup contre le projet Tshilejelu, un mort-né de 100 jours, du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi et la tentative du détournement de plus ou moins 1 million USD au ministère de Formation professionnelle.

Qui l’aurait cru qu’après la saga du procès 100 jours, claironné sur tout le toit, les gens s’aventureraient encore des deniers publics ? Mais , comme on le dit dans le langage usuel congolais, les courageux ne manquent pas. Et de surcroît dans le cercle du Chef de l’État !

Dans une lettre adressée à la  Ministre de la Formation professionnelle, Arts et Métiers, l’IGF lui exige de retourner à la caisse de l’état, une somme faramineuse de 778.735 USD et 750.722.200 FC. Près d’un million USD retiré au-delà de toute la procédure légale par le Conseiller financier de la Ministres et destiné seulement au fonctionnement d’un ministère ! Certes, on est encore loin, très loin de la réduction des trains de vie des institutions tant souhaitées.

La ministre Antionnette Kipulu Kabenga est directement désignée  comme participante à cette tentative de détournement et sommée de restituer cette somme, tandis qu’au projet Tshilejelu, très lié au Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, les mimiques de l’IGF augurent un flou entretenu.

Jules Alingeti se contente de désigner le Fonds National d’Entretien Routier (FONER) dans sa ligne de mire de soupçon de détournement auprès de United Bank of Africa (UBA). Toutefois, le gendarme financier  du régime Tshisekedi suspend la garantie financière du FONER. La cause : près de 13 millions USD décaissés sans impact des travaux justifiant véritablement ces fonds !

S’il s’avère que l’Inspecteur Général des Finances fait son travail, il reste à voir clair ses retombées en rapport avec les préjudices causés. Car certaines poursuites n’aboutissent qu’ à des simples condamnations, tandis que les plus puissants des présumés fossoyeurs de la république réussissent à se soustraire au regard des richesses accumulées !

Emmanuel MOMOTOY