
A l’issue des atermoiements et en dépit de remous politiques caractérisant le processus de désignation des nouveaux animateurs de la Commission Électorale Nationale Indépendante, l’Assemblée Nationale adopte sans surprise les PV de désignation envoyés par les parties engagées dans ledit processus.
Une adoption plus rapide réalisée suivant le principe » in globo » de la Chambre basse du parlement congolais, selon les propres termes du Président de l’Assemblée Nationale, Mboso N’kodia. C’est au cours de la plénière de ce lundi 02 août que les députés nationaux se sont prononcés enterinant tout le processus de désignation, même le plus contesté, émanant des parties prenantes.
Les 5 PV adoptés » moyennant des amandements » représentent les cinq composantes concernées dans ce processus à savoir la Majorité au pouvoir, l’Opposition et la Société Civile avec à la clé les organisations féminines de défense des droits de la femme, les organisations spécialisées en matière électorale et les confessions religieuses. La coupe est pleine.
Pourtant, à l’absence de consensus et du vote, les confessions religieuses se sont séparées dans l’impasse. Et le très controversé Procès-verbal de 6 confessions religieuses est donc prise en compte comme en 2020 avec le feuilleton Malonda – Mabunda!
De même du côté de l’Opposition politique, les travaux n’ont pas avancé d’une semelle. Ensemble pour le Changement de Moïse Katumbi, le FCC de Joseph Kabila et Lamuka avec Martin Fayulu refusent d’envoyer les noms de leurs délégués pour la composition du futur bureau de la CENI.
Les 5 PV non dévoilés respirent désormais dans le bureau en attendant la poursuite de leur parcours entre la commission mixte et la plénière de l’Assemblée Nationale. Un processus très court, mais long en suspens.
Les élus nationaux sont appelés à résoudre une équation difficile, mais pas impossible dans un climat politique totalement tendu à 2 ans des nouvelles élections générales en République Démocratique du Congo.
Rédaction