Arrêtés à Bumba puis transférés à Lisala, les bandits à mains armées détenus à l’amigo de l’auditorat militaire de Lisala ont réussi à s’évader avec deux autres codétenus redoutables ! Au tant leur jugement en flagrance devant le gouvernorat avait suscité un engouement dans la ville, autant leur évasion fait peur à la population de Lisala.
La psychose de l’insécurité est totale à la suite de cette évasion spectaculaire du lundi 28 juin dernier à la prison centrale de Lisala.
Les cinq voleurs à mains armées avaient été arrêtés par des sources sécuritaires de la province à Bumba, un des 3 territoires de la Mongala, et jugés en flagrance dans une audience foraine organisée à Lisala, Chef-lieu de la province.
Leur évasion fait craindre à la population des représailles de leur part.
Selon le rapport de l’ONG AJBS, une des organisations de défense des droits humains de la place, les criminels évadés étaient poursuivis pour détention d’armes de guerre et d’indices militaires. Ils seraient également auteurs de meurtre d’un jeune motard à Bumba. Ce dernier transportait des sacs d’argent destinés à la paie des agents de l’ISTA/Ebonda, situé à 12 Km de Bumba.
Ces bandits s’éclipsent juste à la veille du réquisitoire prononcé au cours du jugement en chambre foraine organisée par le Tribunal militaire devant le gouvernorat de la Mongala. Et la population s’attendait à un verdict sévère contre ce groupe criminel.
A en croire cette ONG, l’un de deux gardes au moment des faits s’est volatilisé dans la nature, tandis que l’autre est aux arrêts.
L’ONG AJBS qui a saisi par dénonciation l’Auditorat militaire supérieur à Mbandaka, déplore aussi l’insuffisance des gardes pouvant sécurisés ce cachot et appelle les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour retrouver ces évadés afin qu’ils ne reproduisent pas leurs actes criminels et à la population de dénoncer ces bandits au cas où.
Emmanuel MOMOTOY
