RDC: « imaginer que la province de Lomami constitue un élément de trop dans un monde plus plein au pays de suite de son improductivité sur presque tous les plans, n’est qu’une utopie pour certaines bouches », Pense le chef de travaux Désiré Kabamba

Face aux chimères attribuées depuis un temps à la province de Lomami, la qualifiant de tout et de rien et concluant que celle-ci ne serait qu’improductive presque sur tous les plans, par un conglomérat d’ennemis averés, le chef de travaux de l’Université de Kabinda (UNIKAB), l’Ir. Désiré Kabamba Kabamba est sorti de son silence et souligne que des telles pensées constituent une supercherie d’ultracisme conduisant la haine.

Pour lui, la théorie de la chèvre et de la corde explique la situation que traverse la province de Lomami actuellement.

« En effet, située au cœur de la République Démocratique du Congo et souvent perçue comme une région aux ressources inexploitées, la province de Lomami, est une province qui a tous les atouts possibles. Elle regorge de richesses naturelles, agricoles et humaines, qui feraient de cette dernière un acteur clé du développement économique de cette partie« , pouvons-nous lire dans sa réflexion, tournée exclusivement sur une soit disante improductivité de la province de Lomami décriée sous plusieurs cieux.

Partant des atouts que regorge la province de Lomami, aujourd’hui redoutée sur la classe socio-économique congolaise, ce licencié en économie de gestion et en informatique, option Génie Logiciel, explique par ailleurs que, la Lomami est dotée d’un potentiel minier considérable. Il ajoute qu’elle abrite des minerais stratégiques tels que le cuivre, cobalt, l’or, le diamant et autres minerais essentiels pour l’industrie moderne.

D’autre par l’Ir. Désiré Kabamba Kabamba, martèle que, malgré cette richesse, la province souffre d’un manque d’investissements et d’infrastructures adaptées qui limitent l’exploitation de ces ressources. De plus, l’agriculture, qui pourrait être un pilier de l’économie locale, est sous-développée. Il renchéri en outre que, les terres fertiles, avec des cultures variées telles que le maïs, le manioc, arachide, l’huile de palme et autres produits maraîchers, pourraient être source de revenus pour la province.

Le chef de travaux Désiré Kabamba Kabamba, appelle au finish la population de la province de Lomami, à reconnaître le potentiel de la province et de plaider pour un partage équitable des ressources qui reflète la richesse et la contribution de chaque région.

Benjamin Kambadi, à Kabinda