Plus d’un mois déjà le processus de la désignation des nouveaux animateurs de la CENI piétine. Le violon ne s’accorde pas entre les forces politiques d’un côté et les 8 confessions religieuses de l’autre.
Le porte-parole de l’Eglise du Christ au Congo, le Révérend Eric Senga revient en charge contre le procès-verbal déposé par les six confessions religieuses à l’Assemblée nationale désignant Dénis Kadima comme futur président de la CENI. Il le juge illégal dans une déclaration faite ce mardi 24 août 2021 sur Top Congo FM.
” Nous ne savons pas dans quelle mesure l’Assemblée nationale va commencer à cautionner ou endosser un document qui pose déjà un problème de fond et de forme du point de vue de droit ” a déclaré le porte-parole de l’ECC.
Ce dernier iindique que le groupe de six confessions religieuses a pris une décision qu’il qualifie de “rupture” avec les autres de leur plateforme :
” il y a eu convocation qui n’a pas obéi aux règles d’autant plus que le président et le vice-président de la plateforme sont sur place à Kinshasa. Il s’ajoute à cette convocation illégale et irrégulière, des procès-verbaux qui auraient été déposés à l’Assemblée nationale. Nous avons constaté que nos frères ont décidé d’une sorte de rupture ” souligne le Révérend Éric Senga.
Par ailleurs, le porte-parole de l’ECC affirme qu’une ” réunion de la dernière chance “ sera bientôt convoquée car, selon lui, la réunion de la plénière bien que convoquée régulièrement, n’avait pas eu lieu étant donné que les questions préjudicielles n’avaient pas été vidées.
Notons que de son côté, André Mbata, Président de la commission paritaire mixte, chargée d’examiner les procès-verbaux de désignation des membres de la CENI à l’Assemblée nationale a précisé que les résultats de ces examens seront disponibles au plus tard la semaine prochaine.
Pour rappel, les confessions religieuses, hormis l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo avaient déposé leur procès-verbal de désignation du candidat président de la CENI, le 19 août 2021, au bureau de l’Assemblée nationale.
Didier Mondo, Correspondant à Kinshasa