Trois jours après l’attaque de sa résidence par un groupe d’hommes armés, lors d’une présumée tentative de coup d’Etat, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, le patron de l’Union pour la nation congolaise a été élu au poste de président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.
Une élection qui n’était plus qu’une simple formalité d’autant plus que le processus de sélection avait fait de lui un candidat unique à la tête du perchoir de la chambre basse du parlement. Seuls 36 bulletins étaient nuls ou blancs, sur un total de 407 votants lors de cette élection organisée jusque tard ce mercredi 22 mai au Palais du peuple, siège du parlement congolais, à Kinshasa.
L’Union sacrée, la coalition de Félix Tshisekedi, a ainsi fait taire les signaux de malaise interne brandissant la preuve de la majorité dont elle dispose avec au moins 90% des membres élus sur les 500 sièges à l’Assemblée nationale.
Vital Kamerhe, 65 ans, sera secondé de deux vice-présidents dont l’inamovible Mboso Nkodia, son challenger des primaires de l’Union sacrée pour le poste de la présidence et président sortant de l’Assemblée nationale. Ce dernier a promis aux congolais plus de transparence dans la gestion des affaires publiques et a déclaré vouloir redorer l’image de l’Assemblée nationale.
Pour rappel, Vital Kamerhe retrouve ce poste qu’il avait occupé de 2006 à 2009, sous la présidence de Joseph Kabila.
Emmanuel MOMOTOY
