Environ 50 hectares sur 300 de la concession du Jardin Botanique et Zoologique de Gbadolite continuent à faire l’objet de spoliation suite au morcellement orchestré de temps à autre par des personnes bien connues de la justice locale comme auteurs de la vente des lopins de terre à l’intérieur de cette aire protégée.
Le cris de détresse de ce morcellement illégal émane de l’ingénieur André Kopita, Directeur du Jardin Botanique et Zoologique de Gbadolite, qui dénonce par la même occasion cette pratique illégale.
« Sur son certificat d’enregistrement, le Jardin Botanique et Zoologique de Gbadolite avait une superficie de 300 hectares, mais à ces jours, cette étendue est régulièrement morcelée et occupée par des maisons dont la construction avance rapidement. L’étendue sous occupation illégale est estimée actuellement à 50 hectares « , a fait savoir Docteur Agro vétérinaire André Kopita,
A en croire ce dernier, c’est depuis un certain temps que la justice locale a été saisie de cette spoliation et avait procédé à l’arrestation de meneur de l’opération dite de » Spoliation « , mais curieusement, la personne et sa bande souvent arrêtées puis relâchées s’illustrent sans en être inquiétées !
« La justice avait été régulièrement mise au courant de la l’activisme de spoliation de la Concession du Jardin Botanique et Zoologique à tel enseigne que les fauteurs de ces troubles ont été arrêtés et placés en détention mais curieusement quelques temps après , ils ont recouvré leur libération sans jugement « , a indiqué le Directeur du jardin botanique et Zoologique de Gbadolite.
À lui d’ajouter :
« Nous avons demandé à ce qu’on nous crée un poste de la police pour dissuader les spoliateurs, mais depuis lors notre demande traîne et les Spoliateurs s’en réjouissent », a décrié André Kopita qui plaide pour l’implication des autorités compétentes en vue de mettre fin à ce phénomène qui a des conséquences sur l’environnement et cette aire protégée.
Notons qu’en 2018, il a été ordonné à travers un arrêté provincial la démolition des maisons anarchiquement construites et le nettoyage de la Concession du Jardin Botanique et Zoologique de Gbadolite, mais cet arrêté continue encore et toujours à souffrir d’exécution.
DUTIMO DIDA
