Le gouvernement congolais décide finalement d’exploiter les ressources naturelles du pays en lieu et place de sa contemplation. Au total 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers en République Démocratique du Congo sont mis en vente aux enchères à la suite des appels d’offres internationaux lancés le jeudi 28 juillet dernier à Kinshasa.
Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi a, lui-même, présidé la cérémonie du lancement officiel de ces appels d’offres internationaux qui, pour la présidence de la République, est “la preuve de la volonté du Président Tshisekedi de créer, en toute transparence, des opportunités pour les investisseurs et ainsi mettre l’exploitation de nos ressources naturelles au service du développement du pays“.
Une option qui ne fait pas l’unanimité du côté du camp de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, replié dans sa ferme de Kingakati qui regorgeait une partie de blocs pétroliers concernés par la vente.
L’organisation internationale environnementale Greenpeace n’ approuve pas non plus la position de la République Démocratique du Congo évoquant les probables risques environnementaux.
En réponse à ces inquiétudes, le gouvernement congolais note que la partie habitée de Kingakati ne sera pas touchée et quant aux impacts environnementaux qui pourraient découler de cette exploitation, le Chef de l’État s’est montré très rassurant en précisant que “l’environnement et les intérêts des populations autochtones seront préservés“.
Emmanuel MOMOTOY