A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée ce mardi 3 avril, l’ONG Journalistes En Danger (JED) a sorti un communiqué demandant l’accélération de la mise en œuvre des recommandations des états généraux de la presse tenus du 25 au 28 janvier dernier.
Dans ce communiqué de presse publié le lundi 2 mai, JED indique que trois mois après la tenue des états généraux de la presse, aucune de ses quatre-vingts résolutions n’a connu un début d’exécution, en dépit de la mise en place d’un comité de suivi de ces états généraux présidé par le ministre de la communication.
Cette ONG renchérit que les journalistes et les médias congolais restent exposés aux diverses pressions et censures, aux arrestations arbitraires et aux menaces directes et indirectes, particulièrement dans les provinces de l’Est du pays sous état de siège.
Six journalistes croupissent en prison à Mbandaka et à Bumba, trois médias sont fermés à Mbuji-Mayi et à Mbandaka. Plusieurs journalistes ont rapporté à JED qu’ils avaient été l’objet de menaces et agressions dans l’exercice de leur métier, indique ledit communiqué.
JED appelle ainsi les autorités congolaises qui se sont engagées à promouvoir la presse et les médias pour qu’ils jouent leur rôle de 4è pouvoir, à passer des paroles aux actes; à renforcer la mobilisation de tous les acteurs contre les menaces et attaques des journalistes dans les zones d’insécurité ambiante, où la liberté de la presse perd de plus en plus des espaces .
Notons que cette 31è journée internationale de la liberté de la presse est placée sous le thème : « le journalisme sous l’emprise du numérique« .
Didier MONDO