Sommet de l’UA : Coups d’état, COVID-19, Israël au rendez-vous

La rencontre annuelle des dirigeants africains à Addis-Abeba en Ethiopie augure cette année un agenda chargé sur des questions qui choquent le continent. Il s’agit notamment des coups d’État, de la pandémie au coronavirus et aussi le statut d’observateur accordé à l’Israël.

En effet, l’année 2021 aura été marquée par une vague des coups d’État en Afrique avec son variant Ouest-africain qui a laissé des traces de contamination dan la région notamment en Guinée Conakry, au Mali et Burkina Faso laissant échapper de justesse la Guinée Bissau.

Devant l’inertie de l’Union Africaine, la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) voulant jouer en organisation régionale paternaliste s’est heurtée à une résistance sans précédente. Ses menaces et sanctions annoncées avec pompe ont été tout simplement ignorées par les Etats concernés.

Par ailleurs, la pandémie au coronavirus sera sans doute au cœur de débats avec l’épineuse question de la vaccination. Jusque-là le continent africain présente un faible taux de vaccination de 11% selon l’OMS.

L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) estime que l’accès limité aux différents vaccins et la réticence seraient la cause de ce faible de taux de vaccination en Afrique.

Un autre enjeu de ce sommet qui fait polémique à cette rencontre, le statut d’observateur accordé à l’Israël. Un statut que des nombreux États membres dont l’Algérie et l’Afrique du Sud dénoncent et s’y opposent.

Des questions majeures qui mettent tout un continent dans une ligne d’attente des résolutions pertinentes par l’Afrique et pour l’Afrique de ce sommet de deux jours du 05 au 06 février 2022.

Emmanuel MOMOTOY