La crise persiste au sein des confessions religieuses qui détiennent la responsabilité de désigner le futur président de la CENI.
D’abord 48 heures, ensuite 72 heures et enfin 48 heures, tout ce temps accordé par le bureau de l’Assemblée nationale n’aura donc servi à rien.
Sans attendre la CENCO et l’ECC, les six confessions religieuses se sont réunies mercredi 18 août à la CIME et ont vidé la question relative à la désignation de leurs délégués à la Commission Electorale Nationale Indépendante. Dans la soirée, apprend-on des sources dignes de foi, elles ont de nouveau déposé leur PV au même bureau de Christophe Mboso qui leur avait tantôt accordé pour une nouvelle fois un délai de 48 heures !
Des signes avant courreurs qui augurent la persistance voulue de la crise au sein des serviteurs de Dieu qui tiennent le destin électoral du pays en main.
Le problème n’a pas été résolu. Surtout lorsqu’on sait que Dodo Kamba se comportant en meneur des troupes de six confessions religieuses ne cessait de dire “ nous ne sommes pas obligés de regarder dans la même direction “.
À ce stade de blocage tout fait, le consensus est loin d’être trouvé. Personne de deux blocs en désaccord ne veut céder aux caprices de l’autre. C’est le destin de tout un pays qui est suspendu.
Dans cette atmosphère non conciliante entre les deux blocs de confessions religieuses, l’ECC et la CENCO décident, à en croire des sources concordantes, de saisir officiellement le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour un arbitrage.
Reste à savoir si le verrou sera donc sauté cette fois dans ce processus boiteux de la désignation des animateurs de la centrale électorale de la RDC.
Emmanuel MOMOTOY
