D’après la note circulaire n°002/2021 portant signature du Directeur de Cabinet du chef de l’État Guylain Nyembo, il s’observe une confusion des rôles au sein de la présidence de la République.
Les membres du cabinet du président de la République prennent des actes qui dénotent une usurpation du pouvoir de représentation du Cabinet, pouvoir légalement attribué de manière exclusif au directeur du Cabinet du président de la République, vis-à-vis des autres institutions de la République et des tiers.
Les actes prohibés dans le chef de ces membres du Cabinet du président de la République sont notamment des invitations adressées aux autorités politico-administratives ou aux citoyens, les conviant à prendre part à des séances de travail pour le compte de la présidence de la République, sans avoir obtenu au préalable, une autorisation du Directeur du cabinet du chef de l’État, ou encore moins, l’en avoir informé.
A cela s’ajoute l’attribution unilatérale, par certains membres, des prérogatives ou la prise d’initiatives personnelles pour le règlement des litiges qui se posent au sein des administrations publiques voire privées.
A en croire Guylain Nyembo, cette situation est de nature, non seulement à violer l’ordonnance n°21/010 du 5 mars portant organisation et fonctionnement du Cabinet du président de la République, mais aussi et surtout à entrainer une confusion et un dysfonctionnement au sein de la plus haute administration du pays.
Par ailleurs, le Dircab du chef de l’État tient à rappeler les membres dudit cabinet que, conformément aux articles 4,5 et 7 de l’Ordonnance n°21/010 du 5 mars 2021 portant organisation et fonctionnement du cabinet du président de la République et à l’article 7 de la décision n°09/001 du 26 février 2009 portant règlement intérieur du cabinet du président de la République, le directeur du cabinet du président de la République assure et gère tout sauf rien au sein du cabinet et exerce le pouvoir disciplinaire sur tous les membres du cabinet, et enfin statue par voie de décision.
Les membres du cabinet de chef de l’État sont appelés à se conformer avant que le pire n’arrive.
Un homme averti en vaut deux.
Didier Mondo, Correspondant à Kinshasa